dimanche 10 mai 2009

Les parties du week-end (samedi 9 mai 2009)

Au programme antique/médiéval de "Jeux, Tu, Il" ce week-end, trois parties de DBM. Un affrontement potentiel historique, un "what if" tout à fait hypothétique et un "what if" quasi-historique. Dans l'ordre :

  • IV.84 Compagnies d'Ordonnance Bourguignonnes vs IV.82 Compagnies d'Ordonnance Françaises
  • III.54 Premiers Samouraïs vs III.64 Byzantins Nicéphoriens
  • II.32 Carthaginois Tardifs vs II.12 Macédoniens d'Alexandre

III.54 Premiers Samouraïs (Nanardus)
vs
III.64 Byzantins Nicéphoriens (Pdt-bien-aimé) : 3-0


Déploiement
A gauche, les Samouraïs (de haut en bas) : aile gauche de Bw (S) appuyée sur une WW, prolongée par un groupe de Cv (O), centre de Bw (S) et Irr Bd (F) prolongé par un deuxième groupe de Cv (O) et protégé par un écran de LH (S) (allié Emishi), aile droite refusée avec des Ax (I) tenant une colline escarpée tandis qu'un groupe d'Irr Bd (F) en colonne est tenu en réserve avant de partir à l'assaut des archers byzantins.

A droite, les Byzantins (de haut en bas) : aile droite de Cv (S) et Bd (O), centre de Cv (S) et de Bd (O) entouré par deux groupes de Bw (X), micro-corps à l'aile gauche.

Répondant à un défi lancé à l'ouverture de ce blog, notre Pdt-bien-aimé ne s'est pas dégonflé : il l'a fait ! Jouer Byzantins, sans une figurine byzantine ! En guise de pénitence pour un tel péché figurinesque, son improbable patchwork arabo-scythe (dans lequel 8 éléments de lames vikings servent d'alibi historique en évoquant une parenté lointaine avec des Varègues pour tout spectateur atteint de cécité) vient de subir sa deuxième défaite de rang (samedi dernier, face aux Tibétains de Mum Ze Dong).
Plutôt que de profiter de son avantage tactique conféré par 4 dés réguliers, en cherchant systématiquement l'engagement des Bw (S) Samouraïs par ses 8 Bd (O) ou en attaquant un coin de l'armée nippone avec deux ou trois corps byzantins, Pdt-bien-aimé s'est laissé aspirer par des combats de cavalerie qui ont finalement tourné en sa défaveur (en face, c'est Nanardus qui lance les dés!) tandis que son gros paquet de Bw (X) se faisait engager par des Irr Bd (F).
Comme le disait Deun's dans un mot célèbre : "c'est pas un plan, c'est une attaque!" Pdt-bien-aimé était pressé, Nanardus a su se montrer collaboratif ;-)
Démoralisation logique des Byzantins qui ont grignoté les Samouraïs sans emporter de corps.

Milieu de partie
A gauche, les Bd (O) byzantines arriveront au contact des Bw (S) nippons avec une guerre de retard... tandis qu'à droite les Bd (F) Samouraïs feront une indigestion de Bw (X). Pendant que les lignes d'infanterie au centre vont se neutraliser, les deux engagements de cavalerie (centre gauche et centre droit) tourneront à l'avantage de Nanardus San (l'effet Black Dice !).

IV.84 Compagnies d'Ordonnance Bourguignonnes (Fiston Gilou)
vs
IV.82 Compagnies d'Ordonnance Françaises (Nono la loose) : 1-1

Déploiement
A gauche, les Bourguignons (de haut en bas) : aile de Bw (S) soutenus par des chevaliers démontés en Bd (S) sur deux rangs pour contrer les chevaliers français, allié anglais yorkiste, piquiers flamands à l'abri des tirs derrière une colline, quelques chevaliers pour tenir le flanc d'où une réserve d'archers montés va se détacher pour combler le trou central du dispositif bourguignon (qui ne peut pas lutter dans le bois contre le surnombre de tirailleurs français).
A droite, les Français (de haut en bas) : aile droite d'archers supérieurs prolongée par une bombarde (Art (S)) et un fort contingent de Kn (S) montés, des tirailleurs à l'assaut du bois, l'infanterie ordinaire (Bw et Bd) à l'assaut de la colline des flamands aidée par d'autres tirailleurs à l'aile gauche.

Malgré un allié anglais qui s'est fait prier (non fiable en tout début de partie), les Bourguignons prennent l'avantage sur leur aile forte (gauche, en haut sur la photo). Les Français qui tiennent le bois central évitent la déroute de l'armée malgré la perte du corps extérieur. Ils rétablissent l'équilibre en corrigeant les Flamands qui ont fait l'erreur de ne pas prendre suffisamment la pente de la colline et ont été poursuivi au-delà de la crête, sur l'autre versant, après que leur flanc doit a été grignoté par le surnombre français.

Une belle bagarre médiévale acharnée, saignante mais indécise au coucher du soleil.

II.32 Carthaginois Tardifs (Mum Ze Dong)
vs
II.12 Macédoniens d'Alexandre (Padawan) : 2-1

Déploiement
A gauche, les Carthaginois version Hannibal en Afrique (de haut en bas) : allié numide à l'aile gauche puis centre mou pour armortir le choc macédonien (LH(O) et Ps (S)), auxiliaires espagnols et italiens prêts à nettoyer la brousaille centrale pour soutenir l'attaque des vétérans (Sp (S) prolongés par les hoplites lybiens (Sp(O)). A l'aile droite, Ps (S) espagnols et colonne de cavaliers espagnols et numides sont chargés de déborder l'aile gauche macédonienne assez dégarnie.
A droite, les Macédoniens (de haut en bas) : ligne d'auxiliaires thraces ancrée sur une colline brousailleuse, prolongée par une phalange de 12 piquiers et le corps allié Thébain. La brousaille centrale n'est défendue que par des Ps. Elle borde pourtant le flanc des hypaspistes (Sp(S)). Disséminés sur le champ de bataille, en retrait de l'infanterie, des micro-réserves de compagnons à cheval (Kn(F)).

Ne jamais parler sèchement à un numide !
Il risque de se vexer et de bouder pendant toute la bataille ou presque (non fiable pendant 10 tours jusqu'à la démoralisation du petit corps de l'aile gauche macédonienne).


Offensive sur l'aile droite
Hannibal attaque les Hypaspistes à droite avec l'avantage conféré par la prise des deux terrains qui entourent l'infanterie macédonienne.


Temporisation sur l'aile gauche
A gauche, le choc macédonien est contenu par les tirailleurs. Du fait de l'hésitation des numides, les auxiliaires thraces investissent un terrain inégal sécurisant le flanc droit de la phalange. Des cavaliers gaulois font bonne garde interdisant toute sortie hasardeuse aux thraces.
Mais l'immobilité des numides permet à Alexandre de détacher un contingent de chevaliers vers le centre (au fond de la photo). Ils empêcheront les auxiliaires espagnols et italiens d'exploiter l'avantage pris sur les tirailleurs macédoniens et parviendront avec toutes les réserves montées disponibles à empêcher le contournement du flanc droit des hypaspistes.


L'assaut final
Après une résistance héroïque, l'aile gauche macédonienne lâche enfin prise face au surnombre punique. Prêt à tourner son flanc gauche, Hannibal lance deux groupes de lanciers à l'assaut de la ligne macédonienne.


Fin de partie sur l'aile gauche carthaginoise
Enfin décidés à démontrer leur fidélité à Hannibal, les Numides renforcent la ligne de défense gauloise, participant à la neutralisation d'une grande partie de la force de frappe macédonienne qui n'a provoqué d'autre dégât qu'une désorganisation relative des tirailleurs puniques et quelques pertes occasionnées sur le flanc gauche des auxiliaires espagnols et italiens qui s'étaient aventurés hors de la brousaille centrale.


Fin de partie sur l'aile droite carthaginoise
Le dernier carré hypaspiste rend les armes tandis qu'Alexandre défend héroïquement le flanc gauche de l'armée à lui tout seul (à l'extrême droite sur la photo). Leur retraite en bon ordre est trop tardive pour entraîner une véritable déroute macédonienne.
Dans cet indécis combat entre stars antiques, une victoire à la Pyrrhus en quelque sorte pour Hannibal face à Alexandre, mais sans défection d'un corps d'armée punique !

2 commentaires:

  1. Trois parties de DBM !

    On vous a mis dans du formol ou quoi ? ;)

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  2. Sudistes : trop fainéants pour lire ou tester d'autres règles ;-)

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