Au rayon des grandes résolutions 2017 : maîtriser le gigantisme de MZD Factory et développer MZD Entertainment. Comprendre : peindre un peu moins, joueur beaucoup plus !
Et un engagement pour les TDA : rendre compte des moments ludiques, complètement passés sous silence en 2016... 13 parties seulement, passées inaperçues... Objectif 2017 : doubler au moins la fréquentation des tables de jeu et diffuser des comptes rendus de chaque bataille.
Pour la première opposition de l'année, j'avais fait le choix d'être aimable avec Fiston Gilou, mon partenaire de toujours en choisissant d'aligner les déroutants et peu coriaces Premiers Carthaginois face à ses féroces Galates ! Le défi : terrasser une armée alignant 24 unités de bandes guerrières de classe supérieure [Irr Wb (S)] avec un assemblage hétéroclite fondé sur un cœur de 16 éléments de lanciers de toutes classes (rappel : à DBM, les Wb bénéficient du "quick kill" contre les Sp : pour détruire, un résultat simplement supérieur suffit...)... En fait une belle gageure, que n'ont pas manqué de confirmer les péripéties de la bataille engagée !
Le déploiement
Carthage propose un flanc refusé (mais trop excentré qui va inutilement étiré l'armée), pensant prendre un appui offensif sur la colline douce du flanc droit où la cavalerie légère Numide est embusquée. Le plan initial : combiner les efforts des chars [Reg Kn (O)] et des lanciers [Reg Sp (O) et Sp (I)] contre la cavalerie Galate [Irr Cv (O)] et ralentir la progression des bandes guerrières au centre avant de leur taquiner le flanc.
Une stratégie qui avait très fonctionné avec les Hittites contre les mêmes Galates lors du dernier affrontement de 2016. C'était sans compter avec l'agressivité initiale des Galates qui allaient fondre sur le dispositif Carthaginois sans permettre au commandement punique de manœuvrer comme prévu...
Sur l'aile gauche, l'allié Grec des Galates n'est pas fiable et tarde à s'engager mais à droite et au centre les Galates se précipitent sur les lignes puniques qui tentent de se réorganiser mais perdent en cohérence par rapport au plan initial, caduque.
Sous la pression de la cavalerie Galate qui menace ses flancs, la cavalerie Numide est contrainte d'abandonner sa position avancée pour se replier dans les broussailles. Les puniques essaient d'y proposer une ligne défensive mais les troupes légères disponibles sur cette aile sont d'une qualité très médiocre [Irr Ps (I) et Irr Ax (I)]. Plutôt que de menacer la cavalerie Galate, les chars vont trop rapidement se retrouver sous la menace des guerriers, maximisant le choc avec leur formation profonde [+ 5 (S) avec 3 rangs de soutien contre +3 (O), mais avec quick-kill pour les Kn].
Des tirailleurs isolés [Irr Ps (S) et Ps (O)] sont envoyés en avant des lignes pour essayer de dissocier les deux corps de bandes guerrières et leur taquiner les flancs pour les désorganiser. Mais des imprécisions dans le placement, la fiabilité retrouvée de la cavalerie légère grecque et des jets de PIP élevés pour les Galates empêcheront la réalisation de cette opération.
Sur l'aile droite, les Galates concentrent leurs forces face à une ligne Carthaginoise qui ne manque pas d'atouts mais n'offre aucune garantie...
Des tirailleurs isolés [Irr Ps (S) et Ps (O)] sont envoyés en avant des lignes pour essayer de dissocier les deux corps de bandes guerrières et leur taquiner les flancs pour les désorganiser. Mais des imprécisions dans le placement, la fiabilité retrouvée de la cavalerie légère grecque et des jets de PIP élevés pour les Galates empêcheront la réalisation de cette opération.
Sur l'aile droite, les Galates concentrent leurs forces face à une ligne Carthaginoise qui ne manque pas d'atouts mais n'offre aucune garantie...
L'échec stratégique majeur du commandement punique, du fait du repli de l'aile droite : au lieu d'attendre la charge Galate en l'aspirant dans une cuvette, c'est Carthage qui présente un saillant...
Dès le premier choc, les Guerriers percent la ligne de chars. A la gauche de la ligne de bataille, le général punique ne parvient pas à tirer avantage du débord favorable pour soulager la pression.
Dans la broussaille, les choses s'enterrent... le général Galate est passé tout prêt de la destruction sur un combat hasardeux : il n'y reviendra pas !
A gauche, les guerriers gaulois mettent la pression sur l'allié grec sorti de sa torpeur. Il s'agit d'ouvrir le flanc du second corps de bandes guerrières. Mais les réserves mobiles manquent cruellement pour exploiter la poussée celte.
Incapable de percer la ligne Galate malgré une défense héroïque du Psiloï qui lui tient le flanc gauche, le général punique monté sur char ne peut que constater la lente mais inexorable déliquescence de son corps d'armée.
Au centre, le second corps Galate engage les Auxiliaires Bruttiens [Irr Ax (S)] dans les bois : ils y subissent logiquement désorganisation et pertes. Mais l'essentiel est ailleurs : mettre K.O le général lancier [Reg Sp (S)] afin d'entraîner la démoralisation du gros corps central punique et donc celle de l'armée.
Les hordes Galates déferlent sur les chars puniques isolés... qui tiennent bon dans un premier temps !
Dans les bois, les corps à corps font rage... tandis que le général lancier tient, tient et tient encore ("le flanc, c'est le supérieur !").
Les Auxiliaires Bruttiens prennent logiquement l'avantage sur les Galates mais peinent à exploiter les premières pertes pour menacer véritablement le moral celte !
C'en est fini du général monté sur char, mais les lanciers tiennent debout, encore et toujours... et jusqu'à la tombée du jour qui provoque la fin des combats...
Les Galates ont subi des pertes marginales (4 éléments). Dans l'absolu, Carthage n'a pas subi de déroute : aucun corps démoralisé, une perte pour l'allié Numide, trois pour le corps des chars, une pour le corps central des lanciers/auxiliaires. Mais l'armée est sauvée par le gong/crépuscule : un test de moral périlleux à venir, pour sauver le corps des chars (jet de 4 impératif sur un D4) et surtout comment imaginer que le général lancier tienne encore... Sa probable disparition aurait entraîné à coup presque sûr la déroute de l'armée... A défaut d'être consommée, la défaite Carthaginoise est réelle d'un point de vue stratégique...
MAIS !
Même avec deux débords défavorables (malus de - 2) et un jet de 6 adverse, il n'a pas failli : "Supérieur !!!"
Et une réplique anachronique qui fera date : "J'ai fait Cannes moi Môssieur !!!"
Très joli compte rendu, deux superbes armées...et un crépuscule salvateur, en voilà une bataille épique!
RépondreSupprimerQuelle belle bataille, superbement racontée.
RépondreSupprimerBonne résolution, je la prends tous les ans, mais je n'arrive pas à m'y tenir.
Pluche
Fred